L’une, sur le bas de la commune, la chapelle de Vidrieux qui domine l’étang, et l’autre, la chapelle de Vallensanges, au hameau du même nom, sur les hauteurs lézignoises.
La chapelle de Vidrieux :
Elle est la plus ancienne. Elle a été érigée en 1630, sur la colline rocheuse qui domine l’étang, durant une relative trêve de l’épidémie de peste qui sévissait dans le Forez depuis 1629. Au fil des siècles, pendant les années d’épidémie qui réapparaissaient épisodiquement, une messe y était célébrée chaque semaine. Durant le XXe siècle, deux messes par an y sont données. La première pour le deuxième jour des rogations (trois jours immédiatement avant l’Ascension) afin de bénir les récoltes. Et la seconde le 16 août, jour de la saint Roch, afin de garantir la population de toute épidémie. Depuis 1990, l’association lézignoise « Les amis du site de Vidrieux » qui regroupe des habitants du hameau, veille au respect des lieux et à l’entretien du bâtiment, de son mobilier et des abords de la colline. Et à leur initiative depuis quelques années, le 8 décembre, jour des illuminations, la chapelle se pare de mille lumières qui se reflètent majestueusement sur les ondes de l‘étang.
La chapelle de Vallensanges :
Construite à la fin du XIXe siècle avec les pierres du pays, elle est adossée à une paroi rocheuse, entre la Côte (commune de Lavieu) et Vallensanges, hameau de Lézigneux. « La première chose que le visiteur remarque, c’est le nombre impressionnant de statues ou icônes à l’effigie de la Vierge… C’est là que commence l’histoire de la chapelle. En 1888, du 19 juillet au 30 septembre, le jeune Jean Bernard, alors âgé de 13 ans, eut 19 apparitions de la Vierge au milieu des champs. Ces événements firent du bruit. Ce sont plusieurs milliers de personnes qui se rendirent sur les lieux. Plusieurs guérissons eurent lieu pendant et à la suite de ces apparitions. » La chapelle fut construite dans la continuité. Jean Bernard fut admis au petit séminaire de Verrières. Ordonné prêtre à Rome, il fut un grand voyageur et missionnaire. On le retrouve à Alexandrie (Egypte) comme au Canada, New York… Il est enterré au cimetière de la commune. La discrétion de la chapelle de Vallensanges n’empêche pas une fréquentation continue des pèlerins. Cierges allumés, écrits en témoignent. Des habitants du hameau s’emploient à l’entretien de la chapelle et du lieu.
D’après le bulletin municipal de 2002 et les écrits de Paul Gérossier « Il était une fois Lézigneux » (1994) « L’étang de Vidrieux, … La chapelle » (2014).
Nathalie TOULY (août 2015)