Une année assez spéciale et atypique entre le ressenti et la réalité. Les précipitations, neige comprise, ont été moyennes (610,4 mm et 36,5 cm de neige), ainsi que le nombre de journées (103) davantage concentrées en été (juin à août) et en hiver (décembre), contrairement à 2018 où c'était surtout en janvier et mai avec une sécheresse estivale relative. Notons cependant un épisode de grêle important (avec des grelons comme des "balles de tennis") le 6 juillet, ayant provoqué de nombreux dommages tant sur les toitures que sur les voitures. Pourtant cette année encore, une canicule a sévit, mais pas comme en 2018. En effet, les températures moyennes ont été plus élevées de juin à août mais avec des amplitudes thermiques également plus élevées (notamment entre le début et la fin du mois de juin). Les gelées quant à elles se sont réparties sur cinq mois au lieu de trois, essentiellement en janvier. Globalement, la moyenne annuelle des températures, bien qu'élevée, n'a pas été plus importante qu'en 2018 malgré une relative douceur hivernale. D'ailleurs, cela peut s'expliquer par une dominante sud du vent, bien que souvent dans la journée la direction pouvait changer. Ce qui est plus important cependant, c'est la force des vents puisqu'on dénombre cinq journées où ils ont été tempétueux (6 mars sud, 30 juin sud-sud-ouest, 3 novembre ouest, 20 décembre sud-est et 22 décembre ouest).

T.J. (février 2020)