Lundi matin, c'est dans une des dernières vignes éparpillées sur la commune, ultimes vestiges d'une époque où tous les coteaux lézignois étaient recouverts de rangées de ceps, qu'une dizaine de vendangeurs s'est retrouvés autour de Raymond Breuil, agriculteur habitant de Lavieu, juste en limite avec Lézigneux.
C'est avec son père Joannès Breuil que Raymond a planté cette vigne dans les années 1975/76, du gamay noir.
Deux épisodes de grêle, la sécheresse ainsi que les nuées de guêpes butineuses ont un peu endommagé les grappes qui étaient pourtant très abondantes cette année.
Le casse-croûte avec le traditionnel "pâté des vendanges" fait maison par le vendangeur Alain, a fait revivre une tradition encore très présente dans le cœur de chacun.
A la fin de la journée, la vendange a été emmenée à la cave coopérative de Trelins.
N. T. (septembre 2020)