Samedi matin, dans une des dernières vignes que compte la commune, le temps des vendanges avait sonné. Ils étaient une vingtaine à ramasser le raisin, famille et amis venus partager cette belle tradition.

Cédric Granger, résidant de Saint-Georges-Haute-Ville, travaille cette vigne de deux milles ceps ainsi qu’une autre à Saint-Romain-le-Puy. "C’est mon grand-père qui m’a transmis cette passion que je partage maintenant avec mon épouse Carole qui, depuis quelque temps, vient m’aider dans les différentes tâches : la taille, le traitement, le piochage au tracteur. Je n’utilise pas de désherbant. En ce mois de septembre il y a beaucoup d’herbe entre les rangs."

Cette année, la vigne est moins belle. Car, comme sur une grande partie de l’hexagone, le mildiou, une des maladies de la vigne, a sévi en raison des longues et fortes périodes pluvieuses du printemps. "J’ai été obligé de faire un peu plus de traitements. Mais toujours a minima. Je suis de ces gens qui prennent ce que la nature donne. Je m’en contente, car on n’en vit pas."

Les grappes de gamay cueillies donneront du vin rouge et un peu de rosé. La vinification, autre savoir-faire ancestral, se fait dans la cave de la maison, également à deux. « Cédric m’apprend petit à petit le travail de la vigne et la vinification. »

N. T. (Septembre 2024)

 

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