Lorsque les clairons des conscrits ne retentissent plus dans le bourg, que la bonne odeur de la soupe ne se répand plus dans les rues, que les forains s’en vont, la fête patronale semble finie. Et pourtant, il y a encore tellement à faire, le lendemain, pour tout ranger, nettoyer, démonter : chapiteaux, tentes, buvette, parquet…

Et là est tout le bonheur de vivre d’un village où la fraternité, l’élan d’entraide perdurent toujours au quatrième jour.

Ils étaient près d’une trentaine encore à s’activer, le lundi, pour le comité des fêtes, même si les nuits de sommeil ont été très courtes.

 

Nathalie TOULY