Une cantine scolaire traditionnelle.

 

Le choix, fait depuis plusieurs années, de conserver une cuisine traditionnelle plutôt que des plateaux-repas livrés, nécessite une organisation exemplaire, au vue du nombre croissant d’enfants qui mangent à la cantine chaque jour, organisation  qu’orchestre d’une main de maître Marie-Pierre Pascal.

Depuis cette semaine, une formule de pré-inscription à la quinzaine, mise en place par la municipalité, répond à l’augmentation et à la fluctuation du nombre de repas servis quotidiennement.

Dès 7 heures 30, Marie-Pierre investit la cuisine scolaire et s’active à la préparation du repas de près d’une centaine d’enfants, aidée en cela par Annie.

Selon ses dires, le très bon équipement, avec deux fours vapeur mixte, une cellule de refroidissement, deux grands frigos… facilite et structure agréablement le travail.

Marie-Pierre s’oriente vers une cuisine de qualité, avec un contrôle des prix pointilleux, nécessaire. Un primeur en gros, une épicerie pour le frais, quelques surgelés et des fournisseurs locaux en viande et charcuterie approvisionnent chaque semaine ses réserves, selon ses commandes, faites en fonction d’un plan alimentaire établi sur le mois, support de référence des repas quotidiens. Tout est préparé sur place.

Deux services sont organisés afin que tous les enfants aient leur place à table, avec l’aide de trois personnes à chacun d’eux, entre Christèle, Marie-Paule, Annie et « deux » Brigitte. Ces dames mettent toute leur attention à ce que chaque enfant mange correctement et finisse son assiette ! Et les diverses allergies à certains ingrédients ou le respect de coutumes compliquent quelque peu le service, mais sont acceptés avec amabilité.

Un prélèvement de nourriture est fait à chaque repas et la traçabilité des produits est conservée à travers les étiquettes des emballages, la provenance.

Et tel que l’annoncent les chiffres de référence de l’année passée, toute l’équipe œuvrant à la cantine peut s’enorgueillir d’avoir servi 11.465 repas, repartis sur 141 jours, avec une moyenne de 81 repas/jour.

 

Nathalie TOULY