Vallensanges : le temps des vendanges
S’il fut une époque (jusqu’en 1940) où les nombreux coteaux de la commune étaient sur une grande partie recouverts de vignes, il ne perdure de nos jours qu’un peu plus d’une douzaine de vignes encore cultivées disséminées de ci de-là sur le vaste territoire lézignois.
Puisant dans l’amour du terroir, la tradition, le savoir-faire transmis au fil des générations, ils sont encore quelques nostalgiques, vignerons et viticulteurs, à cultiver leur vigne et à faire leur vin, rosé ou rouge.
Telle la famille Roux, du hameau de Vallensanges, qui possède environ mille pieds à la Loube, en contrebas du hameau, vigne plantée il y a une cinquantaine d’années.
Merveilleux plaisir pour tous, en ce doux mois d’octobre, que de se retrouver au milieu des ceps pour les vendanges. Toutes les générations sont là, du grand-père aux petits enfants, avec la famille, les amis. Un groupe à l’humeur joyeuse et travailleuse, qui avance dans les rangées au rythme de la cueillette, grappillant le raisin comme une volée d’étourneaux.
Et quelle nostalgie pour quelques anciens à la vue d’une grappe oubliée qui ravive le souvenir de la « batiole » d’antan, où les garçons molestaient gentiment la vendangeuse étourdie en lui tapant le fessier sur un piquet de vigne !
« Et c’est qu’elles portaient des jupes à cette époque ! »
Nathalie TOULY
