Colette Hogg et sa passion des perruches
Au cœur du hameau du Cluzel, au milieu de la verdure, la musique de l’eau d’une cascade s’harmonise merveilleusement avec le chant des multiples perruches de Colette Hoggs et de son mari Jean-Claude.
Voletant de branches en perchoirs au milieu de la grande volière, leur plumage offre un magnifique panel de couleurs chatoyantes qu’illuminent les rayons du soleil.
« - D’où vous vient cette passion ?
- A l’origine, d’un couple de canaris, très reproducteurs, qui m’ont conduit il y a vingt-cinq ans à une exposition organisée par l’association ornithologique de la ville à Roche La Molière. Coup de foudre alors pour tous « les becs crochus » et adhésion totale à l’association pour leurs judicieux conseils donnés, association dont j’ai intégré le bureau depuis.
- Parlez-nous de ces oiseaux ?
- Les perruches descendent du perroquet. Des perruches ondulées, à collier, de Bourke, moineaux (le plus petit perroquet au monde) callopsittes, principalement d’origine australienne, …, « trente-huit », cohabitent dans la volière, à l’extérieur, toute l’année avec un endroit protégé et partiellement fermé pour les grandes froidures de l’hiver. Elles se nourrissent de graines, de fruits et de légumes frais.
- Avez-vous vos préférés ?
- Mes deux perruches callopsittes apprivoisées, Elliot et Isis. En les nourrissant à la main à leur éclosion, je les ai fidélisées à ma présence. Tous les matins, je les sors de leur cage et elles se promènent sur mes épaules.
Et puis Pépito, mon perroquet gris du Gabon, qui m’a adopté dans la jardinerie où je lui rendais souvent visite, alors qu’il végétait sur son perchoir. C’est un animal extraordinaire qui converse avec nous et qui entame même des mono-dialogues, en imitant simultanément ma voix et celle de mon mari. »
Nathalie TOULY