Mylène Rouchon, 17 ans, nouvelle jeune sociétaire de l’association de chasse lézignoise.

Forte de son permis de chasser obtenu en décembre 2013 (avec un sans faute en théorie)  auprès de la fédération des chasseurs de la Loire, Mylène Rouchon, jeune lézignoise de 17 ans résidant au hameau de Vidrieux, est la toute nouvelle sociétaire de l’association de chasse communale agréée (ACCA).

 

"- D’où vous vient cette passion de la chasse ?

 

- Depuis l’âge de cinq ans j’accompagne mon papa, chasseur à Périgneux, autant à la traque que pendant la chasse aux petits gibiers. J’aime être dans la traque, voir les chiens, leur travail de recherche, et apercevoir le gibier débusqué.

 

- Vous allez chasser pour la première fois sur le territoire lézignois ?

 

- Avant l’obtention de mon permis, en 2012, j’étais accompagnatrice avec mon papa, dotée d’un fusil pour deux. L’an passé j’ai pris ma carte de chasse à Périgneux. Et cette année, je rejoins également celle de Lézigneux où je chasserai le samedi et le dimanche. Le mercredi j’irai à Périgneux si j’ai de bonnes notes scolaires… car c’est l’année du bac !

 

 

- Comment chassez-vous ?

 

- Je vais à la chasse aux petits gibiers avec le fusil de mon grand-père, un calibre 12. Mais  je préfère la traque aux gros gibiers où j‘arpente la nature avec les chiens. Je n’ai pris le fusil que deux ou trois fois, ce qui fait que mon tableau de chasse est toujours vierge."

Mylène va donc porter à trois le nombre de dames chasseresses de la société de chasse lézignoise sur la quarantaine de chasseurs, rejoignant Pascale Tocheport et Annie-France Forest, fait plutôt rarissime dans ce domaine très masculin qui fait quelque peu exploser les statistiques nationales. Mylène a effectué l’ouverture de la chasse aux canards en terres lézignoises, au bord de l‘étang de Vidrieux, avant que de rejoindre le lycée agricole de Précieux pour l’obtention de son bac STAV (sciences et technologies de l‘agronomie et du vivant)… avec pour vœu de devenir technicienne cynégétique « gestion du gibier ». Quant la passion demeure…

Nathalie TOULY (août 2015)

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